Le ténia, du latin « tenia », qui signifie à peu près la même chose mais en plus romain, est aussi appelé ver solitaire par ceux pour qui l’apprentissage du latin n’a jamais pu dépasser, malgré une obstination louable, le cap des deux gamins tentant de traire avec conviction une louve au lieu de se taper une chèvre comme le faisait ardemment monsieur Seguin dans ses montagnes lointaines où pète pourtant avec conviction le grizzly brun sans déranger ses voisins, méééééé, méééééé, y’a pas de mais.
Le ténia est un parasite qui s’installe dans l’intestin pour y picorer à son aise les réserves d’énergie de l’honnête homme qui maigrit alors à vu d’œil. Malgré cela, le ténia réussit encore et toujours à échapper à la vindicte populaire qui n’hésite pourtant pas pendant ce temps à fusiller en masse les chômeurs et les jeunes pour les mêmes raisons, tout en indiquant de leur main libre à la maréchaussée le squat des sans papiers à virer manu militari, in peto et illico presto, comme quoi, le latin, c’est comme le vélo et les seins de Monica Belluci, ça ne s’oublie pas.
En effet, il s’avère plus difficile de déloger un ténia que des sans papiers ou qu’une armée de cambodgiens installés dans des caves insalubres à fabriquer des chemises dès l’âge de 5 ans alors que chez nous, il y a encore des mômes de 13 ans qui ne savent pas faire démarrer une voiture en utilisant les fils sous le volant. C’est lamentable. Éduquez vos gosses, bordel. En fait, c’est même impossible de déloger un ténia sans utiliser la manière forte : lorsqu’il s’est installé et peut profiter à son aise de vous sans vous rendre de compte, il ne vous reste plus qu’à prendre un bon avocat et à priez pour votre salut.
En ce sens, le ténia est plus proche de la femme que l’on peut le croire à première vue.
Pour faire encore plus simple, à l’intention des jeunes et des imbéciles, disons que la femme est encore aujourd’hui la forme de ténia la plus dangereuse pour l’homme, et que c’est pour cela qu’il la troque si souvent contre un petit verre en solitaire.
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