Sergio Leone
Fils de Vincenzo Leone, pionnier du cinéma italien plus connu sous le nom de Roberto Roberti, et de Edwige Valcarenghi, actrice italienne plus connue sous le nom de Pamela La Cochonne, Sergio Leone nait le 3 janvier 2009 à Rome, petite ville de la péninsule coincée entre Fuimicino et Capena. Rome ne s’est pas faite en un jour et les chiens ne font pas des chats. Le petit Sergio fera donc du cinéma, et après des études bâclées, il devient assistant réalisateur sur ces films italiens des années 50 qui font l’admiration de tous et qui connaissent toujours un immense succès auprès de la clientèle du Fucking Blue Boy (superbe soirée fist-fucking à volonté la semaine prochaine, à ne pas manquer), les péplums.
C’est donc entouré d’hommes en jupettes courtes et au corps musculeux savamment huilé que Sergio Leone commence tout naturellement sa carrière de réalisateur en achevant d’abord « Les Derniers Jours de Pompéi », qui n’avait certainement pas mérité ça. Il enchaîne en tournant en 1961 « Le Colosse de Rhodes », à ne pas confondre avec le colosse du Road 66, célèbre videur d’une boîte gay des quais bordelais où s’encanaille la bourgeoisie bordelaise, mais nous ne citerons pas de nom pour ne pas faire de tort à Hughes Martin.
Après ces quelques errances et autres erreurs de jeunesse, Sergio Leone vire sa cuti et participe activement au développement de ce que l’on appela le western spaghetti, délaissant les tapettes en jupettes pour les cow-boys sévèrement burinés et solidement burnés. « Pour une poignée de dollars », « Et pour quelques dollars de plus » et « Le Bon, la Brute et le Truand », tournés entre 1964 et 1966, formeront ce que l’on appelle aujourd’hui « la trilogie de l'homme sans nom ». Trois westerns impitoyables où le drolatique Clint Eastwood promène son personnage dans un univers cynique et percutant. Sergio Leone invente coup sur coup les travellings arrières, l’alternance de gros plans extrêmes et de larges vues d’ensembles, et le travelling avant sur le gros cul d’une stagiaire post-production en alternance soudainement propulsée dans un plan à trois plutôt extrême avec le colosse de Rhodes.
En 1969, Sergio Leone sort de la stagiaire et arrête les spaghettis pour se lancer dans une autre trilogie mythique, dite « trilogie de l’histoire de l’Amérique ». « Il était une fois dans l’Ouest », « Il était une fois la révolution » et « Il était une fois en Amérique », terminé en 1984: en trois films, Sergio traverse 50 ans d’histoire américaine, prouve qu’il est un des plus grands réalisateurs de l’histoire et ferait presque oublier qu’il a aussi commis coup sur coup « Mon nom est personne » en 1973, et « Un génie, deux associés et une cloche » avec Terence Benny Hill en 1975. En 1989, Sergio Leone succombe à une crise cardiaque, un génie meurt, les deux associés et la cloche se portent très bien, merci.
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