mercredi 15 avril 2009

Définition : les Esquimaux

Les esquimaux sont appelés esquimaux pour qu’on les confonde pas avec les afghans, qui ont Kaboul, ni avec les cornets à l’italienne, qui ont deux boules.

La plus grande partie de la population esquimaude (ne rigolez pas, c’est comme ça qu’on les appelle dans les milieux autorisés) habite au Pôle Nord, que l’on appelle aussi le Pôle Isson du nom de l’aventurier qui l’a découvert, Roger Isson-Roche. Le corps svelte et léger de ces esquimaux du nord leur permet de marcher en sautillant sur la banquise sans jamais risquer de briser la glace. A l’inverse, il faut tout de même savoir que toute une frange de la population esquimaude a été bannie il y a fort longtemps en raison de leur extrême corpulence qui mettait en danger toute la tribu : ils ont été contraint de s’installer bien plus au sud, et sont désormais connus par tous sous le nom d’esquimau Gros et Lent.

Par un de ces mystères du langage qu’encore aujourd’hui les plus grands spécialistes de la question de parviennent pas à élucider malgré d’innombrables forages de la calotte glaciaire, il se trouve que tous les esquimaux sans exception s’appellent au choix Gervais ou Tifou. Sauf bien entendu leurs femmes qui s’appellent Tifette et ma belle-mère qui s’appelle Ginette mais c’est une autre histoire alors je vous en pris suivez un peu non mais c’est vrai sans blague des fois soyez concentrés.

Au pôle nord, les journées de Tifou l’esquimau sont souvent très longues : lorsqu’il ne creuse pas des trous dans la glace pour y pêcher des poissons panés, Tifou occupe son temps en attaquant des ours blancs torse nu et armé d’un simple canif. C’est héroïque, mais c’est con. Ca ne rigole pas avec ça, un ours blanc. Enfin, vous, je ne sais pas, mais personnellement, quand je croise un ours blanc dans la rue, j’évite de lui mettre une main au cul.

Mais enfin, ceci est une coutume typiquement esquimaude, et Dieu seul sait s’il faut respecter les coutumes totalement absconses et parfaitement stupides de nos voisins, même lorsque celle-ci consiste à attaquer un ours blanc à mains nues ou à torturer une pauvre vache dans une arène en meuglant « olé » à chaque coup d’épée. Passons. Nous arrivons maintenant à la plus intéressante des coutumes esquimaudes : la reproduction de l’esquimau moyen obéit en effet à un rite succulent, ancré dans leurs esprits depuis la nuit des temps comme un harpon dans le dos de la baleine en période de chasse.

Après avoir repéré sa tifette préférée, Tifou commence par effectuer une parade nuptiale d’une rare beauté en tournant autour d’elle en traîneau. Puis, il lui indique de la moufle droite son igloo voisin en entonnant ce chant traditionnel de l’esquimau en rut, ce chant qui parle mieux que quiconque du lien inaliénable entre l’esquimau et la nature rude et belle qui l’entoure chaque jour de ses mains glacées : « jmekaï, jmekaï, jmekaï lécouye » hurle t’il donc trois fois avant de coucher l’esquimette sur la banquise arrière du traîneau et rejoindre son logis en troisième vitesse. C’est alors l’heure pour l’esquimau et l’esquimette de partager une bonne bouteille de husky en se réchauffant mutuellement les mains autour du feu, tout en se racontant quelques bonnes blagues typiquement esquimaudes, comme cette histoire du pingouin qui était pédé comme un phoque mais vous devez déjà la connaître.

C’est toujours ce moment que choisit l’esquimette pour agir : elle profite d’un moment d’inattention de l’esquimau pour lui glisser un gros bâton dans l’anus et lui lécher tout le corps en poussant ce hurlement de plaisir capable de réveiller à des kilomètres de là le pauvre ours blanc qui pète avec conviction dans sa forêt sombre sans déranger ses voisins : « Gervais, j’en veux », lui crie t’elle dans un dernier soupir orgasmique.

Tout ce que je vous raconte là est bien entendu la pure vérité. Je sais, ça peut paraître bizarre et je comprends que vous me regardiez d’un air méfiant, il faut bien l’admettre et même moi je m’en rend compte, tout ça est assez inuit.

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