dimanche 19 avril 2009

Théorie Foireuse : Sigmund Freud

Aujourd’hui, mes frères et mes soeurs, français, françaises, abrutis, abrutis, attardons-nous un instant ensemble, si vous le voulez bien (et puis, entre nous, votre avis, je m’en fous), sur un de ces personnages de l’histoire qui fait de notre époque moderne et formidable une époque si moderne et si formidable, emplis de gens si modernes et si formidables enfin surtout moi parce que vous je ne sais pas mais moi… bref. Notre invité du jour, si j’ose l’appeler ainsi sans sentir planer au-dessus de ma tête le fantôme de Jean-Luc Delarue, notre invité sera donc Sigmund Freud, l’homme qui est à la psychologie moderne ce que Maïté fut à la cuisine française, un argument de poids.

Mais commençons par le commencement, comme aurait dit Dieu selon certains éminents spécialistes de la question (ça existe. Il y a des mecs dont le boulot est de se demander ce qu’à bien pu dire Dieu comme conneries dans sa vie), lorsqu’il décida de créer d’abord la Terre et le ciel, puis les fleurs, les arbres, l’homme, et tout un tas de merdes inutiles… desserrez les dents, mademoiselle, je parlais des animaux.

Au commencement était la Terre. Ensuite la lumière fut, et avec la lumière vient Sigmund Freud. Le petit Sigmund Freud, de son vrai nom Adolf Biroute Von Munschaussen, décida de changer de nom après le visionnage capital de l’épisode 17 de la saison 23 de L’inspecteur Derrick, intitulé comme vous le savez sans doute « Bowling For Auschwitz ». Dans cet épisode, l’inspecteur Derrick, qui chacun le sait doit son nom aux exceptionnelles proportions de son appareil reproducteur, met à peu près 45 minutes à décrocher ce putain de téléphone noir qui sonne sans discontinuer dans son bureau, puis résout l’énigme pourtant inextricable en trois coups de cuillers à pot Bledina, Bledina, du côté des mamans. On apprend alors au terme d’un suspense insoutenable et d’un silence profond à peine troublé par le ronron magnifique de notre voisin de siège, que l’assassin de la Mère Michel n’était autre que son fils Sigmund, qui entretenait avec elle des relations coupables pendant que le père se tapait la bonne sur la table de la cuisine et que Mamie Nova trompait son Papy Brossard dans le café noir. Mais je m’égare, et pas seulement d’Austerlitz. Retenez simplement de cette histoire que le petit Adolf (Biroute Von Munschaussen, pas l’autre) en gardera un traumatisme profond qui le conduira à changer de nom pour prendre celui de Sigmund Freud, comme le cycliste.

Le petit Sigmund Freud était un garçon charmant qui aimait beaucoup se fendre la gueule avec ses copains à coups de hache, tremper ses biscottes dans son lait le matin et sa zigounette dans le pilou-pilou de sa maman le soir. Violé sauvagement à l’âge de 13 ans par la sœur de cette dernière (sa tante, donc… suivez un peu, je ne vais pas vous faire un schéma), il ne mit que très peu de temps à écrire sa première théorie sur la question, une théorie qui restera longtemps dans les annales sous le nom de « Sigmund tante en avait, ce serait mon oncle ». L’histoire de Sigmund et de sa tante ne s’arrête pas là pour autant : dans la foulée, qu’elle avait rapide, sa tante se prit de passion pour le camping et emmena tous les étés le petit Sigmund planter des piquets dans les herbes folles de son verger.

Le petit Sigmund, quant à lui, n’était pas en reste de passion : il tomba en arrêt une heure durant devant la statue équestre sans cheval d’Adolf Hitler qui orne la place principale de la belle ville de Nuremberg que des imbéciles de patriotes tentèrent de détruire avec des bombes en 1945. Une fort belle statue équestre, sans cheval donc, mais essayez un peu de faire garder la pause 6 semaines durant à un canasson sur lequel est monté un caporal nazi qui postillonne à la moindre invasion de la Pologne, et vous comprendrez cette petite anomalie. Bref. Le petit Sigmund en garda un très beau souvenir, et décida de se lancer à sa manière dans l’équitation : fort de cette expérience inoubliable, il en profita pour chevaucher à son tour sa tante, la bonne, son père et Mamie Nova qui avait fini de tromper Papy Brossard dans son café. Alors que sa tante le chevauchait en retour avec la grâce d’une walkyrie au galop (pour les deux qui discutent au fond, j’ai dit walkyrie, pas Vache Kiri, suivez un peu, bordel), le petit Sigmund eut une illumination divine et invita coup sur coup le moi, le surmoi, le ça, et tout un autre tas de merdes inutiles qui ne servent qu’à la masturbation intellectuelle des élites hydrocéphales de l’intelligentsia psychologique française, menée avec la grâce d’une amazone par l’inénarrable Françoise S…S…S….S…Saaaaaaa….SSSAAAAAAGAN. Merde.

On est d’ailleurs royalement en droit de se foutre complètement aujourd’hui des théories de Sigmund Freud, surtout dans notre époque moderne et formidable où la question essentielle qui semble préoccuper la population est de savoir qui est l’immonde abruti dégueulasse qui a buté JFK.

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