vendredi 8 mai 2009

Définition : La Suisse

La Suisse est un petit pays d’Europe centrale coincée entre le Zimbabwe et le Lichtenschtein., dont les habitants sont appelés assez logiquement les Suisses, avec cette rigueur cartésienne propre à ses ex-collaborateurs nazis rompus depuis bien longtemps aux joies de l’épuration ethnique sans bavure. Méfiez-vous tout de même, il y a un piège : le Suisse se fait aussi parfois appeler Helvète, ce qui est déjà une belle preuve, s’il en était besoin, que les Suisses sont de sacrés faux-culs.

Ayant toujours été à l’abri de la guerre, le Suisse entretient conjointement une extraordinaire phobie d’une catastrophe nucléaire et une passion sans précédent pour les abris: ainsi, depuis plusieurs années, l’helvète creuse des abris anti-atomiques dans le Mont Saint Cervin pour s’y enterrer en sécurité : c’est très amusant, car quand le Suisse est sous terre, on peut aussi l’appeler l’helvète underground.

Pour finir avec la partie géographie, Il est à noter que la capitale de la Suisse est Bern, alors que le capital de Stéphane Bern est en Suisse. Marrant, non? Ah ben non. Mais vous avez raison, il ya tout de même bien plus intéressant, quand on voyage, on préfère en apprendre plus sur la population que sur de vagues considératons technico-géographiques : par exemple, on se fout bien de savoir quelle est la capitale de l’Espagne, tout ce qui nous intéresse, c’est que les espagnols sont des gens ombrageux avec un tout petit cul pour éviter les coups de cornes, ce qui nous intéresse, c’est que ce sont des mecs qui passent leur temps à foutre des aiguilles à tricoter dans le cul des vaches en hurlant “olé” pour se donner du courage. Et bien, pour les suisses, c’est pareil.

Les légendes ont la vie dure, mais certaines légendes sont moins légendaires que d’autres : s’il y a encore une chance pour que le yeti et sa yetillette n’existent pas, si la plupart d’entre vous ont du mal à croire en l’existence d’un triangle des Bermudas où disparaissent chaque année une demi-douzaine de millions de shorts et de pantacourts, en revanche, personne n’oseraie contester le fait que le Suisse est plutôt…. … … … … … … lent. Ceux qui ont déjà tenté de parcourir les autoroutes suisses à une vitesse normale le savent bien : il semblerait que les voitures suisse ne soient construites en série qu’avec trois vitesses différentes : lent, très lent, et pas trop lent mais bon quand même on ne va pas se presser.

Une autre légende assez vérifiable sur la question : les Suisses sont les champions du monde de la neutralité et ne prennent jamais parti pour qui que ce soit. Si l’on devait prendre un exemple au hasard, il paraîtrait que les Suisses catholiques ont toujours refusé de prendre position sur le préservatif, mais ce n’est pas ce que m’a raconté le Petit Robert, qui a connu de très près la prise de position des curés suisses sur la question. J’en profite pour rappeller que Coluche avait bien tort de dire que la Suisse était un pays si propre qu’on ne pouvait y attraper aucune maladie, seulement des médicaments. C’est faux, le Petit Robert y a aussi attrapé le SIDA, qui ne semble décidément plus être réservé aux homosexuels, aux drogués, aux noirs, aux juifs et aux , alors ou va t’on, je vous le demande. Mais là n’est pas la question: le suisse est neutre, et le suisse est donc indécis. D’ailleurs, selon des récents sondages, la population suisse est très précisément composée de 35% de suisses allemands, 40% de suisses français, 20% de suisses romanches et tout de même 5% sans opinion.

Il existe donc quatre sortes de Suisse : le suisse romanche, qui parle romanche, le Suisse français, qui parle le français lentement, le suisse italien, qui parle italien avec les mains, et le suisse allemand, qui parle une langue sans aucune voyelle. Ah, les Suisses allemands, quelle passion! Une espèce bien à part dans l’histoire suisse : si le reste du pays est aussi neutre et sans saveur qu’un yaourt light Taillefine, le Suisse allemand a lui toujours rêvé d’être envahi par l’Allemagne, alors que la Suisse allemande, elle, a toujours rêvé d’être envahie par Arnold Scwharteneger. Moi-même, bien que n’étant pas exagérément germanophobes, quand je reçois des Suisses à la maison, je mets les Suisses français dans la chambre d’amis et les Suisses allemands dans la chambre d’ennemi. Mais je ne voudrais pas embêter plus longtemps les suisses germanophones avec leurs coutumes et leur accent à couper au couteau. Suisse, bien sûr.

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