lundi 1 juin 2009

Définition Impromptue : la masturbation

Le mot masturbation vient des mots latins « mas », le plaisir, et « turbo », la rapidité, ce qui explique que cette activité manuelle soit tellement prisée des spectateurs de Turbo qui se sont aperçus, après des années d’entraînement, qu’ils avaient tout juste le temps d’aller se branler sur la petite dernière de chez Renault pendant la pub avant de revenir et de zapper sur Téléfoot pour ne pas manquer les résultats de la Ligue 2.

Définissons maintenant le mot « masturbation ». Le Petit Robert étant en vacance en Belgique chez son tonton pédophile, nous demanderons plutôt de l’aide à son cousin Le Petit Larousse. Attention, en ouvrant votre dictionnaire, à ne pas vous tromper de définition et à ne pas confondre la masturbation avec la mastoïdite, qui est elle une inflammation de la muqueuse de la partie postérieure de l’os temporal mastoïdien, et si quelqu’un a compris ce que je viens de dire, il vient de gagner un abonnement d’un an à Auto-Moto.

La masturbation, nous dit le Petit Larousse, est l’acte de procurer du plaisir par des contacts manuels. A bon entendeur salut, mais si quelqu’un dans cette assistance s’est déjà senti capable de se procurer du plaisir sans se toucher, qu’il se fasse connaître immédiatement et je double son abonnement à Auto-Moto par un abonnement à Télékinésie Magazine.

Mais regardons plutôt ce qu’on en dit les grands hommes, ceux qui ont fait l’histoire et qui connaissent mieux que quiconque la force brute de la nature et d’une bouteille de Coca Cola, always Coca Cola, c’est la fin de notre page publicitaire.

Freud, qui inventa coup sur coup le moi, le surmoi et le c’est pas moi, pensait que la masturbation était dangereuse pour l’homme. Il en discutait un jour dans les jardins de Vienne avec son ami Friedrich et lui soutenait qu’à force de masturbation, on pouvait devenir aveugle.
« Vaux mieux entendre ça que d’être sourd », lui répondit Friedrich, qui n’avait pas la langue dans sa poche mais dans la bouche de sa cousine.
« Comment ? » lui dit Freud en mettant les mains en cornet autour de son oreille droite.
Qu’est ce que nous apprend cette anecdote légère, qui je vous le rappelle nous est offerte par Coca Cola, youpladi, youplada, always Coca Cola ?
Premièrement, qu’en été les jardins de Vienne sont d’une fraîcheur bienvenue et qu’il fait bon s’y promener à l’heure où le nazi est à la soupe. Deuxièmement, qu’à l’âge de 37 ans Freud était déjà un peu dur d’oreille, et troisièmement, que toutes ses théories sur le sexe, c’est quand même de la branlette.

Mais laissons Freud quelques instants, d’autres ont réfléchi sur le sujet. Ainsi, Woody Allen le disait fort bien avant moi, la masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un que l’on aime beaucoup. Tu me permets, Woody, et j’espère qu’après ça tu ne l’auras pas mauvaise, Allen, de reprendre ta phrase à mon compte et d’y rajouter qu’en plus d’être le roi des cons, je viens de me découvrir une vocation de roi des égocentriques : à ce niveau-là, ce n’est plus de l’amour, c’est une véritable passion intestinale et frénétiquement romanesque que je vis avec moi-même. En effet, la masturbation est un sport, et comme pour tous les sports, le talent compte mais l’entraînement passe avant tout. D’ailleurs, je dois vous laisser, j’ai un Auto-Moto qui traîne depuis des semaines sur la table du salon.

Ah, non, j’oubliais. Sacha Guitry, ce grand homme, qui lui aussi n’avait pas oublié d’être con, avait eu l’extrême audace de rajouter cette ultime conclusion : en de rares occasions, nous devons bien admettre que parfois, la femme peut être un substitut convenable à la masturbation.

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